The Color of Hate
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 A l'ombre du doute [ PV: Benji ]

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Layla Costello
~> Cruelle Admin <~ Lycanne
Layla Costello


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Date d'inscription : 25/01/2009

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MessageSujet: A l'ombre du doute [ PV: Benji ]   A l'ombre du doute [ PV: Benji ] Icon_minitimeJeu 29 Jan - 22:53


    Cela devait bien faire deux ou trois semaines que Layla travaillait dans l'un de ces petits et misérables cafés de Salem. Celui-ci n'était surement pas aussi bien renommé que le Former Night, pas aussi classe, pas aussi lumineux, pas aussi fréquenté... Mais pourtant, les clients étaient là et en assez grand nombre pour rendre le travail de la petite louve un emploi à plein temps. Pour la majorité, ses clients étaient de pauvres et vieux hommes venant tous les jours prendre leurs quotidiennes bières pour finalement finir complètement raides sur le comptoir...

    Assez pathétique penseront certains ? Peut-être... Mais au moins, personne ne lui demandait de sortir cet effroyable et immonde sourire commercial, personne ne lui demandait d'être une serveuse bien-aimante, personne ne lui demandait de parler d'elle même, de son passé. Car ce travail ne lui demandait que d'être elle même, Layla était comblée. Ou du moins, je crois...

    La pendule sonna. Le bar était vide, silencieux, terne... Comme dépourvu de vie, seul quelques tabourets sauvagement éparpillés ainsi que quelques verres dont le fond était encore jaunâtre décoraient cette lugubre salle. Un chiffon ainsi qu'une éponge à la main, Layla nettoyait les dernières tables sales avec ce geste morne et languissant.

    - Viiiiens meuhhh saûuuver Laylaaaa ! ... J'ai envie de ... Bouark !

    Encore un autre qui aurait du moins boire... La petite brune resta le regarder avec cette patience dans les yeux, celle qui reste neutre sans pour autant être froid, celui qui ne montre "rien" ou du moins, c'est ce que l'on croit. Elle se baissa, prit le vieil homme qu'elle tenta de relever, puis elle le posa sur l'une des banquettes du fond. Lorsqu'elle revint, une drôle de tache jaune-orangé était sagement étalée au sol, comme si elle n'avait attendu qu'elle. Layla la contempla avec un peu dégout et se remit à laver.

    Il ne devait pas être loin des trois ou quatres heures du soir mais pourtant, la petite brune ne semblait montrer aucun signe de fatigue. Elle vivait la nuit. La nuit vivait en elle... Cette peur du noir, cette désagréable sensation de se sentir démuni de tout sens, cette lourde conscience reprenant alors amèrement vie, miss Costello ne les connaissaient pas, ou ne les connaissait plus ...

    Elle soupira. Le café était enfin propre, totalement propre, à part quelques exceptions... La ville avait l'air de se faire calme ce soir là. Du moins, dans le café, un lourd et morne silence régnait. Un ronflement se fit entendre. Ce devait surement être le vieil homme...

    Layla délassa tranquillement son tablier et le roula en boule avec son torchon puis, elle balança le tout dans un grand panier positionné sous le lavabo. Lorsqu'elle releva sa tête, elle vit une drôle de masse déambuler vaguement dans le café. Un regard à la fois tout a fait doux, bienveillant et exténué croisa celui de la demoiselle.

    - Encore désolé Layla... Je m'en vais. Demain, je boirai moins je te le promets. Je te rends décidément la vie difficile...

    La cloche retenti. Elle l'avait sagement accompagné jusqu'à l'entrée sans rien dire et avait gardé cette même sérénité, ce même calme... Elle ferma finalement le pub et monta par la porte arrière jusqu'à ses appartements. Dans cet étroit couloir, Rosa l'attendait. Vêtue d'une vielle robe de chambre et d'un bonnet sur la tête, semblable à ceux que portent les grand-mères pour dormir, cette vielle dame inspirait à la fois respect et fraternité. Ses petits yeux ridés semblaient tout émus. Ils brillaient malgré le peu de lumière. Layla la contempla avec béatitude et s'arrêta. Comme si son regard avait voulu dire "mais que faites-vous encore éveillée Madame Rosa", la vielle femme se mit à bégayer de sa voix tremblante :

    - Je ne me rends surement pas assez compte de tout le travail que tu fournis. Si tu n'étais pas venue à moi, je crois que je serais probablement à la rue aujourd'hui... Il se fait tard ! Va dormir ! J'ouvrirai le café demain matin.

    Comme toujours, ses derniers mots avaient été secs, froids, emplis de frissons. Et malgré cela, pour l'adolescente, ce tout résonnait plus comme un "merci" subtilement soufflé plus qu'à un remontage de bretelles. Madame Rosa s'était déjà volatilisée, tant pis...

    - Ce sera une prochaine fois alors ...

    Des questions, il y en avait tellement, à commencer par son arrivé. Madame Rosa avait toujours prétendu que cette demoiselle était venue à elle comme si Dieu avait voulu la protéger. Pourtant, elle n'avait fait qu'obéir à un contrat déjà signé. Ce contrat d'ailleurs, où était-il ? Et puis, étais-ce Maxime qui l'avait signé ? Si oui, sous quel nom ? ... Layla n'en savait rien, strictement rien...

    Comme immobile, démunie de tout mouvement, son corps avait cessé de bouger depuis bientôt quelques longues minutes. Tranquillement, elle se mit à redescendre les escaliers, martelant du pied chacune des marches l'une après l'autre, surement sous le poids de la fatigue, peut-être sous le poids des sentiments...

    Il n'y avait plus rien... Pas un seul bruit, pas un seul passant, pas un seul vampire... Layla aimait ce calme, cette fraicheur et cette clarté qu'elle ne pouvait contempler seulement lorsque le soleil délaissait sa place aux obscurités de la nuit. Mais même si la rue se faisait morte, la demoiselle préféra s'aventurer dans un tout autre endroit, celui qu'elle aimait le plus à Salem...

    Black Moon. Sauvagement allongée dans l'herbe, laissant la lune éclairer faiblement son visage à travers le feuillage de la forêt, elle se sentait enfin "bien". Personne pour la voir telle qu'elle était, personne, pas une seule... Ses yeux , qui avaient par ailleurs repris leur teinte normal, ne lui faisaient plus mal. Elle sentait soulagée, elle, dans cette herbe, comme avant... De loin, en la regardant ainsi, on aurait pu croire qu'elle dormait. Dormait-elle réellement d'ailleurs ?

    Le craquement d'une branche se fit entendre. Par pur instinct, ou plutôt par habitude, Layla se précipita derrière un arbre en une fraction de seconde. Elle n'était désormais plus humaine, mais louve. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'en était ainsi, elle avait plus de chance de s'enfuir si elle le désirait, elle avait plus de chance de réussir une quelconque attaque si elle le voulait, elle avait plus de chance de blesser...

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Benjamin Trager
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Benjamin Trager


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MessageSujet: Re: A l'ombre du doute [ PV: Benji ]   A l'ombre du doute [ PV: Benji ] Icon_minitimeDim 1 Mar - 23:38


    L'éternité. Un mot simple, assez court finalement, mais qui signifie l'infini et qui a été au centre de nombreuse recherche et doctrine humaine. Un mot divin presque impensable. Mais pour Benjamin ce mot était ... banal. Oui, c'est ça banal. Cela fesait maintenant plus de 3000 ans qu'il vivait et il avait tout connu, tout vu et surtout tout entendu. Rien n'y personne n'aurait pu prévoir ce qu'il ressentait au fond de lui même. un sentiment vraiment trés peu commun sourtout ches ses congénères. Mais lui, il n'était pas comme eux. Il la ressentait. Ce seul sentiment qui remplissait ses jours, ses nuits depuis maintenant une vaingtaine d'année. La Lassitude. Oui c'était vraiment cela. Aucun autre mot était assez fort pour définir cette sensation de vide, de non surprise, d'envie de renouveau. Pourtant son post de roi, dans la société Vampiresque (Mot purement inventé x'D),lui permettait d'avoir des journée diverses et variées. Mais finalement il n'était pas vraiment heureux. Sa vie ne lui offrait pas ce qu'il désirais, mais peu importait. Malgré ce mal être interne, malgré cette envie de renouveau, l restait ce jeune Vampire toujours aimable, douriant, gentil qui préfère toujours penser aux autres plutôt qu'a lui. Il était comme cela. Comme beaucoup de monde d'ailleur. Mais voilà, pour lui sa vie ne vallait rien, seule celle des autres étaient importante. C'était comme cela et pas autrement.


    Aujourd'hui ? Une nouvelle journée basique pour le jeune trager. Assis dans son grand fauteil, sertit de diament, de topaze et d'opale, allaint la couleur rouge sang à celle de la couleur or, il allait de nouveau écouter les différentes plaintes, remarques, idées et autre brassement d'air inutiles de ses "sujets".

    Et alors que les pleignant se suivaient, le roi remarqua le siege un peu mons imposant que le sien, mais dans les même ton, qui se trouvait juste a ses cotés vide. Il se souvenait qu'ici siegeait sa mère, lorsque ses parents étaient toujours les souverains de cette tribus. Il se posa alors la question fatidique du moment où, le jeune Roi rencontrerait enfin sa reine, l'élue de son coeur, mère de ses enfants.

    Apres cette nouvelle journée. La Lune prit alors la place du soleil. Le moment que chaque vampires attendaient avec imptience, le seul moment aussi où Benji pouvait enfin se retrouver seul, seul avec lui même. Seulement la lune pour l'épier. Ce soir là, notre jeune et beau vampire décida d'aller en ville. Il ne savait pas encore trés bien si il allait tuer une femme ou un homme. Cela dépendrait des différentes opportunitées qui s'offraient a lui. Seulement bien que la peau des humaines soit beaucoup plus douce et soyeuse que celle des homme, le sang de ces derniers était beaucoup plus nourrissant. Sa technique pour attirer ses victimes ? Simple, il ne fesait rien. Les humains avait et ont toujours un trés grand défaut. Dés que la beauté dépassait l'entendement, ces derniers se comportaient et se comportent comme de vrai coléoptères a m*rde (désolé, mais c'étiat trop tentant ^^). Qu'il s'aggise de femme ou d'homme, Benjamain plaisiat énormément au humains et il en profitait grandement.

    Ce soir alors qu'il se dirigeait vers la boite de nuit de salem, pour reperer quelques proies potentiel, le jeune français d'origine se fit accoster par deux jeunes demoiselles. Isabelle et Kaythlin. Deux charmantes et trés belles femmes. L'une brune aux yeux vert d'une intense douveux, l'autre rousse aux yeux marrons tout aussi beau que ceux de sa copine.

    Les tuées fut un véritable jeu d'enfant; D'autant plus qu'elle n'eurent pas le temps de comprendre ce qui leur arrivait. Apres les avoirs vider totalement de leur sang et apres avoir dépessé chauqe partie de leur anatomie, benjamais mis leur carcasse dans un endroitstratégique. Ainsi au levé du jour, on pourrait les retrouver et ainsi annoncé la triste vérités a leur famille. Car bien que sanguinaire et tyrannique, notre jeune vampire avait un coeur et essayait de se mettre à la place de la famille qui se trouvait dans l'incertitude face au sort de leurs enfants, de leur neuveux et nièce ou de leurs frere et soeurs.


    Il se dirigea ensuite à toute vitesse vers la foret, Black Moon, profiter encore de ces instants de solitudes que lui offrait la nuit et qu'il appreciait tant. Il aimait regarder le ciel, la lune, les étoiles et entendre, ressentir la vie de la foret. Il arrivait assez souvent d'ailleurs qu'il tombe sur des lycans, mais fort heureusement pour eux; il avait finit de manger, alors il trouvait un autre endroit pour son escapade nocturne.

    Ce jour là, il partit du coté qu'il preférait. De là bas, il pouvait aprecevoir la lune et tout ses détails. C'est aussi a cette endoirt qu'il la voyait le mieux. Il monta alors dans l'un des arbres qui s'offrait a lui, à une vitesse folle. Arrivé au somment, il commença un exercice d'équilibriste, qui ne posa aucun probleme à trager, pour aller jusqu'a l'extrémité la plus fine de la plus haute branche de ce pin. Son poids plume, fit a peine broncher la branche. Il regarda en tout insouciance le grand satélite blanc, mais son plaisir fut trés vite gaché lorsqu'il ressentit la présence d'une lycanne au pied de l'un des pins. Il sauta alors de la branche, tomba en chute libre et ce recptionna quelques centaines de metres plus bas, comme un chat retombant sur ses pattes. Il scrutait chaque tronc pour essayer de voir où pouvait bien se cacher l'invité surprise.

    - " Montre toi, je sais que tu es là. Rien ne servirais de fuir je te rattraperais, alors montre toi ! "

    Sa voix était toujours aussi mélodieuse, malgré le ton autoritaire. Il n'allait pas lui faire de mal. Juste sa curiosité trop grande. Il avait déjà rencontré des lycans aupravant. Jamais il n'eut deux fois les mêmes réactions. Et bien que trés tolérant, le jeune vampire ne supportait pas que l'on puisse injurier ou calomnier son espère. Alors si la jeune femme se montrait et tenait un discourt chaleureux et ouvert alors cette soirée ce finirait vraiment trés bien. Sinon ...




HRP: Je post vite fait, mais je corrigerais mes fautes d'orthographes demain ><'
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Layla Costello
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Layla Costello


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MessageSujet: Re: A l'ombre du doute [ PV: Benji ]   A l'ombre du doute [ PV: Benji ] Icon_minitimeMer 4 Mar - 16:30

.

    Car il existe chez beaucoup d’entre nous une haine, une singulière haine de l’étranger qui nous est propre, se rendre face à l’inconnu en toute inconscience semblait totalement inconcevable pour cette jeune lycanne. Non pas qu’elle était effrayée, non pas qu’elle se sentait vulnérable, mais qu’elle avait toujours appris à se méfier des autres. Alors, dites moi, pourquoi changerait-elle aujourd’hui ?…

    *Pourquoi ? *

    Sauvage et indomptable, Layla avait dans le cœur un sentiment à la fois si puissant, mais pourtant si froid qui la rendait si narcissique, ou du moins, c’est-ce que l’on pouvait penser lorsqu‘on la regardait. Elle avait en elle comme une sorte de fierté qui la rendait aussi têtue qu’une mule, aussi seule qu’un combattant lâché en plein océan, aussi intouchable qu’une de ces aigles naviguant entre ces nuages de mousseline, un peu comme ceux qui tachetaient le ciel de Salem ce soir là…

    Alors elle se tenait toujours là, derrière ce tronc, le cœur palpitant et les yeux aussi perçant que ceux d’un lynx. Totalement immobile, elle restait dans le doute. Allait-elle se rendre ? Ou bien s’échaper et s’engouffrer dans les infimes méandres de cette foret ? Elle ne savait pas, elle hésitait … Ce qui était sur, c'est que son cœur lui, criait famine et ne désirait qu’une seule chose, se retrouver seule encore une fois.

    Pourquoi être aussi glaciale et solitaire sans même savoir ce que cet homme lui voulait ? Et puis, était-il réellement un simple homme ? Sans en connaitre la réponse, son coté bestial reprennait le dessus. Son cœur semblait s’étirer et se tordre dans tous les sens, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle ressente une puissante et soudaine douleur, une incontrôlable envie de l’attaquer, de lui implanter tous ses crocs jusqu’au plus profond de sa chaire, jusqu’à lui déchiqueter les moindres muscles de son corps, jusqu’à consumer toute source de vie, jusqu’à dévorer et enfin gouter à ce sang, jusqu'à…



    Non… Il fallait qu’elle se calme… Ses pupilles reflétaient d’étranges étincelles rouges, d’un rouge incarna aussi transperçant et aussi luisant qu’une perle de sang, Sa soif était à son apogée, tout comme sa haine. Cachée dans ces feuillages, elle sentait d’effroyables ondes lui traverser le corps. Ses poils étaient hérissées, ses impressionnantes canines blanches étaient sorties, prêtes à les enfoncés au moment venu. Layla se mit à grogner instinctivement.

    * calme toi s’il te plait, calme toi *

    Après s’être tu histoire de retrouver un peu de contenance et de calme, elle se retransforma en humaine et grimpa aux branches de l’arbre qui se situait à ses cotés. Après une rapide succession de voltiges à travers les différents pins, elle se mit au sommet de l’un d’entre eux, dos à la lune et face au jeune homme de sorte à ce qu’elle puisse parfaitement distinguer son visage et à ce que lui, ne puisse voir que sa petite carrure et ses perles couleurs sang.

    Elle se tenait droite, fière, les poings serrés, la tête haute; et le fixa silencieusement. Après quelques longues et pesantes secondes d’attentes, Layla lui demanda alors d‘un ton froid et repoussant :


    - Qui es-tu ?

    Depuis qu’elle était arrivée, cette jeune demoiselle venait quotidiennement ici et, jamais non jamais, elle n’avait croisé de quelconques humains, lycans ou vampires, jamais à l’acception de ce jour alors, bêtement et par habitude, elle considérait un peu ce lieu comme son propre territoire.

    Le visage cachée à l’ombre du doute, elle attendit sa réponse...
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